Acariens, les données médicales

Les affections liées aux Acariens des maisons sont nombreuses.

Acariens des maisons, nous nous intéresserons aux données médicales sur les acariens. Nous verrons ainsi quelles sont les affections les plus répandues et à quoi elles sont dues. Nous nous intéresserons donc aux particularités de ces nuisibles qui pullulent dans les poussières.

Puis nous étudierons leur cycle de reproduction et les biotopes dans lesquels ils ont du mal a se développer.

Enfin, nous vous expliquerons pourquoi ils prolifèrent autant dans les maisons.

Acariens des maisons, quelles sont les affections qu’ils provoquent?

Les affections liées à l’allergie aux acariens sont principalement la rhinite et l’asthme, mais il faut savoir que cette même allergie peut se traduire sous forme d’infections répétées des voies respiratoires (pharyngite, trachéite, bronchite …).   Une toux nocturne isolée et quelques salves d’éternuements matinaux peuvent parfois en être les seuls signes. Dix pour-cent de la population ont des tests allergiques cutanés positifs pour les acariens.  En Belgique, on estime que 50 % des sujets allergiques et de 55 % à 75 % des malades asthmatiques sont sensibilisés aux acariens [6].

Acariens, pourquoi affolent-ils nos défenses immunitaires?

Les acariens ont une taille de 200 à 500 µm (2 à 5 dixièmes de mm)   et ne sont donc visibles qu’au microscope : c’est leur petite taille et plus exactement celle de leurs produits de déjection, qui permet leur passage dans les voies aériennes et en font des antigènes susceptibles d’induire la formation d’anticorps au niveau des muqueuses respiratoires.  Ces anticorps seront responsables, lors de contacts ultérieurs avec l’antigène, des réactions qui sont à l’origine de la rhinite ou de l’asthme [6].

Le cycle de reproduction des acariens des maisons

Les acariens sont des animaux sexués : durant leur vie (3 mois en moyenne) ils s’accouplent une ou deux fois ; la femelle pond une  centaine  d’œufs  (valeur  observée  pour Dermatophagoïdes ptéronyssinus sur poussière de matelas – certains  auteurs  mentionnent  même  pour  le Dermatophagoïdes farinae de 200 à 300 œufs selon les disponibilités  nutritives)  qui  éclosent  au     bout  de  six  jours, libérant des larves mobiles.

Les différents stades de développement des acariens

En 3 à 4 semaines environ, les jeunes acariens passent par différents  stades  de  développement séparés par  des  mues, ainsi les larves se transforment en nymphes et les nymphes à leur tour se transforment en adultes. En fait la durée moyenne    de    l’ontogénèse    pour    le    Dermatophagoïdes ptéronyssinus est de 23 jours mais ce développement de l’œuf à l’adulte peut ne prendre que 15 jours dans les conditions optimales. Si les conditions deviennent mauvaises (sécheresse, nourriture insuffisante ou mal adaptée), il peut y avoir un ralentissement du développement. Ceci, surtout en période de mue des nymphes(pré-mue exactement). Ainsi, les nymphes des Dermatophagoïdes peuvent survivre plusieurs mois dans l’attente de conditions plus favorables.   Ces nymphes (dites quiescentes) sont fermement accrochées au support, elles ne pourront donc être enlevées lors de l’aspiration des poussières.

Le régime alimentaire des acariens

Les acariens se nourrissent de squames humaines ou animales, de débris d’ongles, de cheveux, de poils et de plumes. Le Dermatophagoïde vit parfaitement dans un milieu humide entre 22 °C et 25 °C.  La courbe de croissance d’une population de Dermatophagoïdes passe par un maximum au début de l’automne (septembre- octobre). Puis elle diminue à mesure que les chauffages sèchent l’atmosphère, pendant l’hiver.

Les facteurs propices à leur prolifération

Tous les « nids à poussière » retiennent en fait les acariens mais les modifications de température et d’hygrométrie font varier leur concentration   (de   40   à   300   acariens   par   gramme   de poussière… voire jusqu’à 15000 !

Ils peuvent dépasser 2000000 dans un seul matelas. Toutefois, leur nombre peut se trouver divisé par 6 pour une baisse d’hygrométrie de 5 %).

La transpiration et la respiration fournissent l’humidité relative nécessaire au développement du Dermatophagoïdes. Ainsi, dans les literies, la température idéale de développement est atteinte grâce au réchauffement du matelas par le corps humain.

Acariens des maisons, les biotopes où ils ont du mal à se développer

A partir de 800 mètres d’altitude, le Dermatophagoïdes ptéronyssinus disparaît progressivement. L’effet de l’altitude sur les acariens est principalement lié aux conditions climatiques plus sévères en montagne. Les températures basses nécessitent un chauffage en toute saison, ce qui réduit considérablement l’humidité de l’air.  Par contre, dans les régions tropicales, au climat humide et chaud, le Dermatophagoïdes ptéronyssinus prolifère. Il est présent aux basses comme aux hautes altitudes soit jusqu’à plus de 3000 mètres d’altitude. En Amérique du Sud par exemple. 

On a donc pu démontrer que dans une ville comme Briançon il existe très peu d’acariens. En effet, l’asthme est très rare en montagne.  Après un séjour en altitude on constate donc les améliorations respiratoires chez les asthmatiques. On l’explique depuis l’identification récente des acariens comme agents allergisants et la connaissance de leur biologie.

Acariens, ce qui leurs plait dans nos maisons

La poussière de maison est un mélange d’éléments variés. On y retrouve toujours des acariens, des fibres textiles, des cheveux et des débris cutanés humains. Elle comprend aussi des débris d’insectes, des poils de chats, de chiens, des moisissures, des pollens… La poussière de maison est responsable, de 50 % des allergies, et elle contient jusqu’à 45 allergènes différents.    Parmi ceux-ci,  les  acariens  sont  sans doute les principaux facteurs allergisants du mélange « poussière de maison ». Il existe une étroite corrélation entre l’allergénicité (pouvoir allergisant) de la poussière et son contenu en acariens.  Le pouvoir allergénique de la poussière augmente quand les acariens se multiplient. Les allergènes des acariens domestiques sont des enzymes retrouvés dans les produits de déjections.  Plus de 20 déjections d’un diamètre  d’environ  10  µm  sont  émises  par  jour  par l’acarien.  Elles peuvent être inhalées en tout ou en partie par les voies respiratoires et y libèrent leurs enzymes allergisants. A partir d’une quantité équivalente à 100 acariens environ par gramme de poussière, qu’apparaît le risque d’une sensibilisation clinique.   L’asthme se déclenche lorsque cette quantité atteint 500 acariens par gramme.  Il est recommandé de ne pas dépasser le taux de 35 acariens par gramme de poussière.

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